Douala

Thunbergia tapissait un mur de l'école à Douala

Le stage était vraiment intéressant. Il portait sur l'évaluation des progrès et des acquis, en lien avec la nouvelle réforme, c'est à dire très centré sur le nouveau cycle 3 qui arrive, à savoir CM1, CM2, 6ème.

Les formateurs étaient excellents, ils avaient préparé leur stage très sérieusement, ils étaient investis, à l'écoute, bienveillants. Bref, d'excellents enseignants !

Niveau hébergement, ça n'a pas été super simple pour tous les stagiaires.

Au départ, dans un hôtel, je me suis vue gratifiée d'une suite. Première fois de ma vie que j'étais dans une suite. Mais ensuite, il a été demandé à certaines personnes de changer d'hôtel. Ce n'était pas prévu pour moi, mais comme ça embêtait trop mon collègue de Cotonou qui était pressenti pour le déménagement, j'ai accepté de prendre sa place et je suis partie pour un hôtel, soit disant avec une étoile de plus, mais surtout beaucoup plus vieillot, moins accueillant, moins impeccable. Et de me lever plus tôt le matin pour aller prendre le petit déjeuner au premier hôtel, car pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?! Bref ! Rien de grave !

En écoutant tous les enseignants du stage qui étaient dans d'autres lycées français en Afrique, je me rends compte que je suis vraiment très bien à Cotonou, que je suis contente d'y vivre, d'y rentrer, de retrouver ma maison, mon chat, les connaissances que je m'y suis faites, l'école...

Certains collègues sont confinés à cause des risques politiques, ou militaires... D'autres connaissent des climats plus éprouvants que celui de Cotonou. Parfois la vie est très chère.

A Cotonou, l'école est ce qu'elle est, elle n'est pas parfaite, certes, mais nous avons de bonnes conditions de travail, des températures/taux d'humidité supportables, un niveau de vie facile, un climat politique tranquille (enfin, pour le moment, les élections arrivent, on verra comment ça évolue. Je prie Dieu qu'Il garde le Bénin dans la paix)

A Douala, j'ai gouté du ndolè (comme des épinards un peu amers) avec des crevettes, un miondo (je n'ai pas apprécié la première sensation gustative à chaque bouchée, mais j'ai aimé le second gout qui arrive juste ensuite) (c'est du manioc roulé en escargot et cuit, sans doute à la vapeur) , du makabo rapé qui ressemblait à du foutou (j'ai bien aimé, mais moins que le foutou banane), du nectar maison de cassimango (j'ai adoré).